Culture

Dans les coulisses de L’Arena Tour 

En route vers le futur – ©Léa Heylen

Indochine est de retour sur scène avec « l’Arena Tour », la tournée qui accompagne leur nouvel album « Babel Babel ». Après plus de 40 années de succès Indochine continue à remuer les foules et à captiver les fans. Comment Indochine parvient-il à traverser les générations et à faire de chaque concert un événement exceptionnel ?

Des salles pleines à craquer, une énergie débordante : Indochine, toujours là pour faire le show. 

Que le show commence

Cette semaine, le groupe a posé ses valises au Galaxie d’Amnéville pour 4 concerts tous sold out. Plus de 45000 personnes ont profité de ces concerts venant principalement de France, Belgique et Luxembourg.  Les concerts d’Indochine sont des moments de cohésion entre public et fan qui commence déjà dans la file d’attente. Samedi 22, dernier soir de concert pour Amnéville, on se retrouve dans la file dès 10h du matin à attendre l’ouverture des portes à 18h30. La pluie et le vent apparaissent, mais personne ne bronche, la joie et la bonne humeur sont maitre mot. Tout le monde est prêt pour ce dernier concert.  18h la tension commence à monter, les gens se poussent, rigolent, commencent à réfléchir « où se positionner pour mieux voir et profiter du show ? ». 18h30 l’heure fatidique, les portes s’ouvrent, le public se met à courir pour pouvoir être le mieux placer, la joie se lit sur le visage des fans.  20h45 le show commence. Sirkis nous fait l’honneur de commencer avec « BabelBabel », puis enchaine avec leur nouvel album, « L’amour fou », « Victoria » en passant par « Anabelle Lee » une chanson qui rend hommage au défunt. Cette première partie se fait principalement sur la scène principale avec un Nicola au piano ou à la guitare. Ensuite, viennent en second temps les classiques du groupe. De « Canary Bay » à « Alice& June « sans oublier « J’ai demandé à la lune ». Le groupe nous joue leurs plus grands classiques. C’est ce qui fait le plaisir de ces concerts, les classiques sont toujours joués avec un entrain et un plaisir fou.  Bruno Tummers, journaliste musical, nous explique « Des tubes, qui dans les années 80, sont devenus patrimoniaux, tout le monde les connaît. Et indirectement, la nostalgie de ces années-là. »

©Indochine

Un public multigénérationnel

Un écran géant surplombe la scène, des visuels y sont projetés plus originaux les uns que les autres. Entre ces visuels, le public est filmé constamment. C’est là qu’on se rend vraiment compte du public multigénérationnel que le groupe possède. Les thèmes des chansons font échos aux plus vieux comme aux plus jeunes c’est ce qui fait la force du groupe. « La musique fonctionne toujours par cycle. Un cycle correspond plus ou moins à une génération et à 20 ans. 20 ans après, la nostalgie joue. Les premiers tubes d’Indo sont dans les années 80, le groupe parle alors à un public adolescent. En 2000, 20 ans plus tard, ces ados sont devenus adultes, parents ». Et en 2000, il y a « J’ai demandé à la lune ». Timing parfait pour cet énorme tube. Car une nouvelle génération adhère aux nouveaux titres et découvre aussi les chansons d’avant. On a donc à la fois un public de quarantenaires nostalgiques + un public ados qui vient pour l’album « Paradize ». Et qui ont continué à s’intéresser aux productions qui suivront, « Alice et June », « 13 ».

Un show lumineux et interactifs

A l’entrée, un bracelet est distribué à chaque spectateur. Ce bracelet s’illumine aux rythmes de la musique. Le plafond est totalement recouvert de LED qui clignotent simultanément avec les bracelets. Ce qui donne un spectacle éblouissant entre lumières, visuel et musique. Indochine a toujours été très exigent avec leurs visuels pour donner le meilleur show possible. « Le groupe a compris l’importance de l’image et de l’esthétique. 
Dans les années 80, avec l’avènement des clips, une chanson devient un succès aussi pour/grâce à son univers visuel. »


ils agglomèrent deux types de public: les ultras et les curieux

Brunno TUmmers

Les fans toujours bien présents

Des concerts sold out, des dates rajoutées, une tournée qui compte plus de 85 dates. Les fans sont là, connaissent les routines, les chants, les mimiques de Nicola, savent ce qu’il va se passer après chaque chanson. Le groupe est proche de leur public, donne des médiators, les baguettes de batteries ou encore les roses que Nicola a sur son micro. C’est cette proximité-là que les fans aiment et c’est ce qui fait que le groupe est autant apprécié. « Il y a ces fans purs et durs mais aussi au sens plus large, un public plus « lambda » qui vient aussi par curiosité. Parce qu’ils entendent parler sans cesse d’Indo, parce que le groupe passe en radio, parce que le groupe propose des gros shows… Ils agglomèrent deux types de public : les ultras + les curieux. » nous explique Bruno Tummers. 

Le concert touche à sa fin.  Le groupe, ému, remercie le public. L’énergie est toujours bien présente. Ils prouvent encore une fois que leur succès est bien mérité et que leur histoire avec le public est loin d’être terminée. 

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