FOOTBALL FEMININ: malgré l’engouement les inégalités persistent

Le football féminin en Belgique connait une croissance notable depuis quelques années. Les stades accueillent de plus en plus de spectateurs pour les matchs féminins, et les jeunes filles sont de plus en plus nombreuses à chausser les crampons. Cependant, malgré cet engouement, des inégalité   s significatives subsistent, freinant le développement complet du football féminin dans le pays.

Dans le stade vibrant d’énergie, sous les projecteurs illuminant la pelouse, l’équipe de footballeuses du roifc stockel entre sur le terrain, pretes à écrire une nouvelle page de l’histoire du football féminin. Les chants des supporters résonnent, portés par une ferveur qui ne cesse de grandir. Longtemps relégué au second plan, le football féminin s’impose aujourd’hui avec force et passion, défiant les préjugés et attirant de nombreux spectateurs.

« Le football féminin séduit de plus en plus, mais les inégalités persistent, freinant son essor. »

Selon une étude commandité par ING Belgique, à peine 7 femmes sur 1000 sont affilées à un club de football en Belgique, soit treize fois moins que les hommes. De plus, la moitié des communes belges ne disposent pas d’equipes féminines, et près de 80% des clubs n’ont pas d’équipe féminine. La Wallonie est particulièrement touchée par ce manque d’infrastrustures pour les filles,comparativement à Bruxelles et à la Flandre.

Les filles qui sont déjà quand à elles dans les clubs, ce pleins du manque de considération de la part des membres de l’administration de leurs clubs.<< Le football féminin en Belgique n’est tellement pas devéloppeé, le manque de moyen financier et infrastructure étant les problèmes les plus fréquents contrairement aux équipes masculins qui ont plus de moyens.>> Declare victoria ancienne joueuse au femina white star. Le manque de considération que connais le football féminin ne serait par plutot lie au manque de moyen financier de ces équipes . <<Que ce soit dans les clubs amateurs que proffesionels la marge financiére est énorme entre les équipes féminines et masculines.>> Nous confie Nicolas Braun coach au RFC Saint Michel. La question que se pose la plus des clubs est de savoir si avec ces inégalités les jeunes fille votre toujours faire du football. << Plus de jeunes s’interéssent au football féminin mais ces inégalités ne laissent pas trop de choix, j’ ai du moi même arretée le football à cause de la dislocation de notre équipe professionnelle pas manque de moyen financier, et me reconvertir en coach pour ces jeunes femmes qui aiment et veux pratiquer ce sport.>> Déclare à nouveau Victoria. L’avenir du football féminin en Belgique est une question qui brule aux lèvres de tout les adeptes du football féminin.

Un environnement parfois hostile

Le football reste un milieu majoritairement masculin, où les attitudes misogynes ne sont pas rares. Clotilde Codden de l’Association des Clubs Francophones de Football(ACFF)reconnait que, malgré les progrès, la situation est encore »très loin de l’objectif que l’ACFF s’est fixé ». Les femmes ne représentent que 10% de l’ensemble des affiliés dans le football belge. Dans de nombreux clubs, les équipes féminines sont souvent reléguées au second plan, avec des créneaux d’ entrainement moins favorable et des ressources limitées. Certaines joueuses rapportent également des expériences négatives lors de matchs mixtes, où elles sont confrontées à des insultes et à un jeu agressif de la part de leurs homologues masculins.

Le role crucial du soutien dans le football féminin

Une étude menée par le centre d’ expertise de l’ union belge de football et l’ université d’ anvers révéle que le soutien des parents, des amis et des enseignants est essentiel pour encourager les filles à pratiquer le football. Les filles bénéficiant de ce soutien ont 30% de chance en plus de continuer à jouer. La présence des coachs et d’ arbitres féminins, ainsi que la possibilité de choisir entre des équipes mixtes ou exclusivement féminines, influence également leur persévérance. A l’inverse, les remarques déplacées ou les longs trajets vers les clubs peuvent les décourager. Pour combler ces lacunes, des initiatives voient le jour. ING Belgique, en collaboration avec l’Union Royale Belge des Sociétés de Football-Association(URBSFA), a soutenu vingt clubs amateurs en leur octroyant un budget total de 60 000 euros pour promouvoir le football féminin. Ces fonds visent à financer des projets tels que la création d’académies de football pour filles, l’ organisation de tournois féminins et le développement de campagnes de sensibilisation.

Malgré ces efforts, le football féminin en Belgique a encore un long chemin à parcourir. Pour l’occasion nous avons  rencontré Gloria Mutumba coach de l’ équipe féminine du ROICF Stockel , et également T2 de l’ équipe masculine P3 de la même équipe<< Le manque de considération du football féminin dans le mon et en encore plus ici en belgique  de la part des hautes instances du football est sidérable, comment donner aussi peu d’ importance à une discipline de plus enplus solliciter par les jeunes sur seule raison  que le football féminin attire moins d’ audience que le football masculin. Cela n’est que normal vu le peu de moyen qu’ ils fournissent à ces équipes féminines contrairement au hommes, aujourd’hui nous constatons tous des grosses différences salariales dans le football féminin et masculin, ceci doit changer car, dans le football les femmes jouent autant de minutes que les hommes et parfois même dans les terrains de même dimensions pour les équipes professionnelles.>> Si le coup de sifflet final retentit, hors du terrain le match est loin d’etre terminé. Si les joueuses belges rivalisent de talent et de détermination, elles évoluent encore dans l’ombre d’un système qui peine à leur accorder la reconnaissance qu’elles méritent.