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Nouvelle fusillade à Bruxelles !

Le quartier Clemenceau une semaine après les faits de fusillade. 
copyright © 2025 Christelle Nsungu

La semaine dernière a eu lieu une nouvelle fusillade dans la ville de Bruxelles. Le lendemain, les faits se sont réitérés, faisant un blessé par balle. Ces faits laissent les habitants de la commune dans une totale inquiétude. 

Mercredi 5 février 2025, des coups de feu ont retenti dans le quartier Clemenceau de la commune d’Anderlecht. Il était aux alentours de 6h du matin, près de la station de métro du quartier lorsque les faits se sont déroulés : à travers les images d’une caméra de vidéosurveillance, on aperçoit deux individus munis d’armes qui s’apparentent être des Kalachnikov, tirer des coups de feu. Cependant, personne n’a été blessé. Les suspects ont ensuite pris la fuite, obligeant la police à renforcer sa présence dans la station de métro de la commune. 

Le lendemain, jeudi 6 février 2025, une nouvelle fusillade a eu lieu au même endroit, vers 3h du matin, laissant cette fois-ci un homme blessé par balle à la jambe.

Bruxelles, cible d’attaques répétées ? 

Ce n’est pas la première fois que la ville de Bruxelles est prise pour cible de fusillades. En effet, le 27 juin dernier, c’était la commune de Saint-Gilles qui en était victime et quelques mois plus tôt encore, les communes de Schaerbeek et Laeken. 

Les faits de la semaine dernière plongent alors une fois de plus la ville de Bruxelles en état d’alerte, et plus particulièrement la ville d’Anderlecht, où la sécurité est remise en question par ses habitants. 

« Je trouve qu’il commence à y avoir trop d’histoire comme celle-ci« .

Rencontre avec Salwa, commerçante en plein cœur du quartier de Clemenceau.

Comment avez-vous été mise au courant de la fusillade ? Étiez-vous dans votre commerce au moment des faits ?

Non, je n’y étais pas car ce n’était pas mon jour de travail. Comme il s’agit d’un commerce familial, mon père y était, lui, vu qu’on commence très tôt le travail. C’est lui qui m’a appelé pour me le dire. Il a quand même décidé de laisser la boulangerie ouverte, moi j’aurais fermé.

Comment vous sentez-vous depuis ces événements ? 

J’ai eu peur de revenir travailler. Et encore maintenant, alors que je vous parle. Je me dis qu’on n’est jamais à l’abri de rien et que quelque chose peut toujours arriver. Surtout que le lendemain, les tireurs sont encore revenus, ça fait encore plus peur et on se sent encore moins en sécurité […] Je trouve qu’il commence à y avoir trop d’histoire comme celle-ci.

Justement, concernant votre sécurité, faites-vous confiance aux autorités ?

Puis-je être sincère ? (Rires) Non, je ne comprends pas comment les tireurs ont été à l’aise de revenir au même endroit à peine 24h après la première fois, pour faire la même chose. C’est que, quelque part, eux-mêmes savaient qu’ils pouvaient se le permettre. Et donc, comment voulez-vous qu’on prenne les autorités au sérieux ? Je trouve qu’il n’y a pas assez de surveillance.

Une semaine après les faits, la vie semble avoir repris son cours dans la commune d’Anderlecht, mais le sentiment d’insécurité a-t-il pour autant disparu auprès des habitants de la ville de Bruxelles ? D’autres questionnements persistent : les autorités belges mettent-elles assez de mesures en place pour empêcher que de telles actions se produisent ? Doit-on s’inquiéter de la sécurité de la capitale ? Une chose est sûre, une enquête est en cours et un suspect aurait été arrêté.

                                                

Christelle Nsungu

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