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Arnaud à la conquête des 20km de Bruxelles

À quelques semaines des 20 km de Bruxelles, Arnaud affine sa préparation. Pour lui, ce n’est pas une simple course, mais l’aboutissement d’un parcours personnel et sportif entamé il y a plusieurs années.

Son histoire avec la course à pied commence bien avant cette édition des 20 km de Bruxelles. Adolescence, surpoids, difficulté à suivre ses camarades en sport… autant de facteurs qui ont déclenché son envie de courir. « J’ai commencé à courir au secondaire. On avait une épreuve de 2400 mètres en cours de gym, mais à l’époque, j’étais en surpoids et je le vivais mal », raconte-t-il. Déterminé à ne plus subir les moqueries et à améliorer sa condition physique, il se met à courir régulièrement. Ce qui était un défi est devenu une passion.

Après quelques années de pause dues aux études, il retrouve le plaisir de courir grâce à son entourage. « L’année dernière, des amis m’ont motivé à reprendre. J’ai investi dans de bonnes chaussures et c’est reparti. » Depuis, il enchaîne les courses et fixe ses objectifs.

Une préparation pour un défi de taille

Les 20 km de Bruxelles ne seront pas sa première course. Depuis novembre dernier, il a participé à plusieurs compétitions : 7 km en novembre avec Brussels Airport, 10 km en décembre, un semi-marathon en mars… Une montée en puissance progressive pour être prêt le jour J. « Pour rester régulier, j’ai enchaîné plusieurs courses afin que l’attente jusqu’au 25 mai ne paraisse pas trop longue », explique-t-il.

Sa silhouette élancée et musclée témoigne des heures passées à se préparer. Il s’entraîne trois à quatre sessions par semaine, combinant course et renforcement musculaire. « Quand tu cours, tes jambes supportent deux fois ton poids à chaque foulée. Il faut renforcer les mollets, les cuisses, le bas du dos… », détaille-t-il. Pour l’aider, il suit un programme personnalisé via une application dédiée. Mais côté alimentation, il admet que ce n’est pas son point fort. « Je pourrais faire mieux, mais je fais attention à boire beaucoup d’eau et à limiter le grignotage. » Pendant les courses longues, il s’aide de gels énergétiques pour éviter les coups de fatigue.

La force du mental et du collectif

Si la préparation physique est essentielle, le mental joue un rôle important. Son point fort ? Courir en groupe. « Avoir un objectif avec d’autres, ça aide énormément. Quand on est parti courir le semi-marathon de Rome, on était une équipe et ça booste. » Il fait partie d’un collectif qui se retrouve chaque dimanche pour des sorties running à Bruxelles. Un vrai soutien avant la grande course. Mais au-delà du groupe, il compte aussi sur sa propre discipline. « Je sais que si je m’entraîne régulièrement, je peux me dépasser. J’ai déjà réussi à atteindre des objectifs que je pensais inaccessibles. » Pour rester motivé pendant la course, il mise sur une playlist de musiques entraînantes et sur sa gestion de l’effort.

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Un objectif visé pour les 20 km

Il a un but précis qui est de boucler la course en moins de deux heures, et idéalement en 1h50. « Sur un semi-marathon, j’ai déjà fait 20 km sous les deux heures, donc en théorie, c’est faisable. Mais cette fois, je veux mieux gérer mon rythme. » Il sait que le parcours de Bruxelles comporte des montées redoutées et veut se préparer en conséquence. Mais plus que la performance, ce qu’il attend surtout, c’est l’émotion de la ligne d’arrivée. « J’espère ressentir de la fierté et du soulagement, avoir le sentiment d’avoir tout donné. J’ai hâte de vivre l’ambiance de l’événement, avec la musique et l’énergie des participants. »