Société

L’Europe face au défi de l’autonomie : l’IA, atout maître ou pari risqué ?

voiture avec capteurs

L’IA au cœur de la révolution des véhicules autonome en Europe ? Une prouesse technologique qui présente à la fois des avantages significatifs et des défis notables

Rêvé d’un monde où les voitures se déplacent sans intervention humaine, optimisant ainsi chaque trajet pour la sécurité ? Oui, ce rêve est bel est bien rendu possible grâce à l’IA dans le secteur automobile. Cette innovation technologique promet de transformer notre façon de conduire. Mais soulève également des questions cruciales sur les fonctionnements de ce prototype. Jusqu’à présent, l’utilisation de L’IA dans la voiture imposait aux conducteurs de garder les mains sur le volant. Avec le niveau 3 d’autonomie, les conducteurs sont en mesure de lâcher ses mains. La Belgique étant membre des pays ayant signé la convention de Vienne sur l’article 34-bis, autorisant ainsi cette machine à rouler sur ces routes, mais en gardant quand même les yeux sur la route pour éviter des accidents en cas de dysfonctionnement. Ces véhicules autonomes peuvent diminuer le taux d’accident en Europe causé par l’humain. En effet, ce prototype doté des capteurs, des caméras, d’ordinateur à bord, des appareils moderne, tout ceci permettrons à la voiture de détecter et de réagir aux obstacles en temps réel, réduisant le risque d’accidents.

les voitures autonomes pourraient significativement diminuer le nombre d’accidents sur nos routes.

L’optimisation de la consommation de carburant

Grâce à l’IA, ces véhicules déterminent les itinéraires les plus courts, et ne s’arrêtent pas là, il va encore plus loin en adoptant pour les conducteurs, une conduite économique, ce qui diminue les dépenses de carburant. Cette optimisation contribue à la réduction des émissions de gaz à effet de serre, elles sont pour la plupart électriques, un avantage pour la santé en ayant une bonne qualité de l’air, contribuant ainsi à la lutte contre le changement climatique.

Les défis et les risques associés à l’IA dans les véhicules autonomes

D’après Ady Masivi, ingénieur, développeur en informatique et conducteur de tesla, explique la vulnérabilité en cybersécurité, « les véhicules autonomes sont des systèmes informatiques connectés et sont susceptibles d’être la cible de cyberattaques. Une intrusion malveillante pourrait compromettre la sécurité des passagers et des autres usagers de la route. »

Vous qui êtes ingénieur dans le milieu informatique, comment les hackers parviennent-ils à pirater ces voitures bourrées des technologies ?

Ce qu’il faut savoir, les personnes mal intentionné « les hackers » connaissent très bien l’informatique, ils utilisent des machines virtuelles pour ne pas se faire choper et laisser aucune trace. Cependant, ils exploitent plusieurs failles pour prendre le contrôle du véhicule et accéder à des données sensibles de votre voiture. Ces véhicules sont connectés d’office et utilisent des réseaux wifi, Bluetooth voir même GPS. La technique ce d’intercepter ces réseaux de connection pour injecter un malware pour but de détourner certaines fonctionnalités, comme par exemple : il peut profiter de la vulnérabilité du canal Bluetooth de tesla pour désactiver ses freins, mettre la musique/vidéos à l’insu du conducteur ou encore ouvrir les portières à distance. 

Gestion des situations imprévues

Malgré cette avancée technologique, l’intelligence artificielle rencontre des difficultés face à des situations de conduite inattendues, telles que des conditions météorologique extrêmes, des comportements humains imprévisibles. Des limitations qui font peur aux utilisateurs, et se posent des questions sur la fiabilité du prototype dans certaines circonstances. Ces machines font face à des difficultés bien plus complexes. En cas d’accident imminent sur la route, L’IA doit choisir la meilleure réaction possible. Cela soulève des questions morales auxquelles cette voiture n’est pas dotée. Par exemple, si un enfant traverse soudainement la route, la voiture devra-t-elle freiner soudainement au risque de mettre en danger les passagers ou bien maintenir sa trajectoire en minimisant l’impact ? 
« Ces décisions sont difficiles à programmer, parce que cela implique un jugement qui dépasse une simple exécution d’algorithmes. » D’après Ady, ingénieur développeur en informatique.