Le Hard Groove en plein ascension, Dr. G aussi

Seul ou en collaboration avec d’autres artistes, ce jeune producteur et DJ est bien parti pour se faire une place sur la scène musicale bruxelloise. Il fusionne différentes influences et crée un son à son image.

Casque aux oreilles, mouvements de tête au rythme de la musique, Dr. G offre à son public un spectacle sonore unique.

Depuis toujours passionné de musique ; une première découverte va le pousser à parcourir de nouveaux univers musicaux. « Mon cousin m’a initié au Dubstep, Drum and bass et Jungle », se remémore-t-il. Mais c’est à 20 ans, bien loin de Bruxelles, que la techno va s’imposer à lui. Lors d’un Erasmus à Vilnius, son ami lituanien, Ryan, lui fait découvrir ce genre musical, au volant de son vieux Toyota Cruiser. « Quelle époque ! » dit-il d’un ton mélancolique. Il assiste ensuite à ses premières raves qui confirment son affection pour la Techno.

« Sans cesse obsédé par l’idée de récréer ces sons si particuliers », il se forme en autodidacte, grâce à YouTube et décide de jouer avec les sons. Il nous raconte ne pas se souvenir de ses cours de solfège qu’il a suivi plus jeune. C’est son bon sens du rythme qui l’a aidé, « J’ai une très bonne oreille pour les mélodies et les progressions d’accords », explique-t-il. Il n’a fallu que très peu de temps pour qu’il se révèle.

Le hard groove : sa marque de fabrique

A l’aide de FL Studio, il commence à composer ses mélodies. Ce qui l’aime : le hard groove. Un style qui se caractérise par un tempo rapide, des lignes de basse lourdes, mais groovy et des rythmes swingués. Il affectionne particulièrement « le mélange de différents genres, comme la house, la hard house et le hip-hop avec quelques samples des années 80-90 ». Côté influence : il cite « Ollie Lishman, Alec Dienaar, Ned Bennett, 6 SENSE ». Il bénéficie du soutien d’artistes réputés comme Odymel ou FENRICK.

« Way of the Underground » a déjà 40 000 écoutes sur SoundCloud ».

Dr. G

Son identité musicale ; il l’a déjà affirmée dans plusieurs titres ; Keep It Real, All My Ladies… « Way of the Underground » a déjà 40 000 écoutes sur SoundCloud » dit-il fièrement. « J’ai aussi une collaboration avec Kleinefrigo et une, est prévue à l’avenir avec Mirage. J’espère que d’autres arriveront par la suite. » Il fait également partie du projet « 32 Jumpstreet » : « C’est comme un grand album qui réunit plusieurs producteurs flamands », dit-il d’un air excité.

Du studio au passage derrière les platines

Son avenir est encourageant. Quelques labels l’ont d’ailleurs déjà repéré. « Rien n’est encore définitif, mais des discussions sont en cours et une sortie avec un gros label est imminente. » L’artiste se forge progressivement une réputation. Les quelques mois qui arrivent nous le confirment. « J’ai beaucoup de sets prévus ces prochains mois, dont certains sur de très gros évènements avec des DJ de renom sur le line-up », « C’est super excitant ! », nous dit-il avec un grand sourire aux lèvres.

Avec déjà quelques expériences à son actif, il peaufine pas à pas son style pour se faire une place sur la scène techno. Chaque nouveau set lui permet d’atteindre son rêve d’enfant « Je veux faire de la musique à plein temps. C’est mon seul rêve pour l’instant ». Les prochains mixtes sont d’ailleurs encourageants. Sa prochaine date ? Ce jeudi à « Décadance », un club gantois reconnu comme un découvreur de talents. Mais dans quelques semaines, il s’envolera en Allemagne, avec une date à « Fusion Münster » où il fera vibrer un nouveau public. Les choses s’accélèrent. Il captive de plus en plus d’audiences et voit chaque jour son nombre d’écoutes augmentées. « Je suis passé de 200 à 2300 followers sur SoundCloud en quelques mois, mais je suis aussi présent sur Instagram pour nouer des liens avec ma communauté », dit-il d’un air émerveillé.

A la question de : où se voit-il dans quelques années, il nous répond, « Je me vois comme un DJ reconnu qui voyage dans le monde entier et collabore avec d’autres grands artistes ».