Tessa Wullaert, l’espoir du football féminin belge.
Tessa Wullaert, la jeune star du football féminin belge, est actuellement sous les projecteurs. Elle est la capitaine de l’équipe nationale féminine belge de football et a remporté son 5e Soulier d’Or, mais elle est aussi une femme qui s’est battue pour sa place dans le monde du football.
« Elle égale Lukaku en haut du panthéon des buteurs belges. »
Sa carrière est au sommet à 31 ans: capitaine des Red Flames et défenseuse à l’Inter Milan, elle vient d’obtenir son 5e Soulier d’or et s’apprête à disputer l’Euro 2025. À 15 ans, cette athlète déterminée a commencé sa carrière au RSCA, puis a rejoint le Standard de Liège.
Elle s’est rapidement fait remarquer par ses performances remarquables. À seulement 18 ans, elle a atteint la finale de la Ligue des champions en 2016. À 20 ans, elle remporte son premier Soulier d’or. Elle connait ensuite plusieurs transferts, dont un vers Manchester City, le RSCA en Belgique et l’Inter Milan en Italie. Malgré un parcours remarquable, elle fait face à des défis similaires aux autres joueuses.
Interview : Tessa Wullaert est passée sur le gril
« C’est un modèle beaucoup plus représentatif que ceux de
Messi, Ronaldo ou Hazard. » Marion Samyn
Entre obstacles, stéréotypes et détermination.
Il existe autant de défis liés à l’insuffisance de ressources qu’à la mauvaise réputation ou aux mentalités. Malgré des progrès, elles font toujours face à des problèmes de visibilité. Le football féminin n’a pas encore atteint le même degré de popularité que celui pratiqué par son homologue masculin. Ses stéréotypes et ses préjugés sont liés à son acceptation tardive dans la société et à sa diffusion limitée. Ces derniers sont malheureusement encore très présents aujourd’hui, ce qui oblige les joueuses à redoubler d’efforts pour prouver leur légitimité et être reconnues.
Un autre problème qui se pose est le budget, car il y a de grandes inégalités de rémunération entre le football masculin et féminin. Pour qu’il y ait l’égalité salariale, il faudrait augmenter la visibilité des athlètes, ce qui implique d’avoir plus de partenaires financiers, plus de reconnaissance et beaucoup moins de stéréotypes.
Tessa Wullaert, un moteur de la visibilité du football féminin.
Tessa a réussi à faire augmenter la visibilité ces dernières années. Sa carrière à l’international a su augmenté la visibilité du foot féminin en Belgique, car elle s’est créer une nouvelle communauté. Mais ce n’est pas tout : la diffusion des matchs par les chaînes de télévision belges (RTBF) y est également pour beaucoup.
Une modèle pour de nombreuses jeunes joueuses Belges. Elle représente beaucoup pour la jeunesse « c’est un modèle beaucoup plus représentatif que ceux de Messi, Ronaldo ou Hazard », affirme Marion Samyn, joueuse et coach au FC-Saint-Michel. Elle inspire confiance et persévérance. Cela donne aux jeunes joueuses belges l’envie et l’espoir de se lancer. Le nombre d’équipes féminines a considérablement augmenté, soit plus de 75 % depuis 2013 . Les clubs ouvrent de plus en plus d’équipes féminines dès le plus jeune âge. De plus, plusieurs centres de formation (sport-études) à Liège, à Anderlecht sont présent, ce qui permet aux jeunes filles de jouer dans des championnats plus haut et même en équipe nationale jeune.
Malgré les obstacles persistants dans le football féminin belge, comme la discrimination, le manque de visibilité et les inégalités financières, les femmes peuvent surmonter ces défis grâce à leur détermination et leur passion. Tessa Wullaert en est un exemple éloquent. Elle a réussi à se distinguer et à se battre dans ce milieu, ce qui nous permet de croire que, même en Belgique, une carrière dans le football féminin est possible. son parcours inspire aujourd’hui une nouvelle génération de joueuses de football belges. Cela démontre qu’avec de la détermination et du travail acharné, il est possible de réussir même dans un milieu encore largement dominé par les hommes. Le football féminin belge connaît actuellement une progression remarquable, offrant ainsi davantage d’opportunités aux jeunes athlètes.