Marie, 22 ans : « Avec 650 heures, je peux enfin être plus libre »
Entre ses études en communication et ses deux jobs étudiants, Marie doit constamment jongler avec son emploi du temps pour ne pas être débordée. Grâce à l’augmentation du plafond des heures de travail étudiant à 650 heures par an, elle voit enfin une opportunité de plus travailler pour gagner encore plus d’argent.
En 2024, le plafond était de 475 heures par an. Et depuis le 1er janvier 2025, le gouvernement Arizona met en place 175 heures supplémentaires par an que l’année passée. Tout en conservant les avantages fiscaux et sociaux de leur statut. Une réforme qui soulage Marie, mais qui pose aussi des questions sur comment garder un bon équilibre entre ses travails et ses études.

La réforme des 650 heures au quotidien
Marie, 22 ans est une personne très dynamique et toujours souriante. Elle aime passer du temps avec ses amis et partir à l’aventure. Elle sait profiter de chaque instant. En ce qui concerne ses études, elle est en dernière année de son bachelier en communication à ECS de Bruxelles. Passionnée par les médias, douée en écriture et étant créative, elle s’investit pleinement dans ses études. Les journées sont rythmées par les cours, les projets personnels et les travaux de groupe. Comme beaucoup d’étudiant, elle travaille en même temps que ses études pour pouvoir payer son loyer et ses dépenses au quotidien.
Elle cumule deux jobs étudiants, l’un dans l’Horeca et l’autre en tant que créatrice de contenu pour un bar. Avant la réforme, le plafond de 475 heures par an limitait les opportunités de travail pour Marie. « Je devais constamment surveiller le nombre d’heures travaillées pour ne pas dépasser la limite », confie -t-elle. Cependant, avec l’augmentation du plafond à 650 heures, elle se sent beaucoup plus sereine.
L’indépendance financière
« Mes parents, ne m’ont jamais donné énormément d’argent de poche afin que je me responsabilise. Au début, quand je travaillais durant mes premières années, j’habitais toujours chez mes parents. C’était vraiment pour devenir plus indépendante, pour pouvoir sortir avec mes amis, faire des petits voyages ou bien m’ acheter des vêtements », dit – elle. Commencer à être indépendante à un jeune âge aide finalement à mieux s’en sortir par la suite.
Ça fait depuis plus d’un an que Marie à un Kot et ça demande beaucoup d’argent, que se soit le loyer tous les mois ou les courses. « C’est bien de pouvoir travailler plus, mais si on devait moins galérer pour payer un kot ou les courses, on n’aurait probablement pas besoin de travailler autant… », explique-t-elle.
Une réforme qui soulage … Mais jusqu’où ?
Bien que cette mesure puisse être bénéfique pour les étudiants, elle soulève aussi des questions. Le principal risque ? Travailler davantage au détriment de ses études. Marie, fais attention que ses résultats scolaires ne soient pas impactée par ses jobs : « J’essaie de ne pas dépasser 15 heures de travail par semaine pendant les cours. Mais c’est vrai que parfois, quand l’argent manque, on veut en faire plus, même si parfois, j’étais en surmenage. » Grâce à cette nouvelle mesure, Marie pourra faire un peu plus d’heures sans vraiment s’inquiéter.
Toutefois, il est essentiel de veiller à ce que cette flexibilité ne compromettre pas la réussite des études. Le job étudiant doit être un atout et non une contrainte.
